Au festival des architectures vives 2010 de Montpellier, le projet « Ombre et Lumière » par Emily Queney, architecte à Paris (France) et Markus SCHORK, architecte à Hambourg (Allemagne), utilise l’ombre comme sujet.
"Un ensemble d'éléments opaques dispersés dans le volume de la cour fait obstacle à la course habituelle du soleil, pour produire un motif éphémère. Chaque jour, une ombre abstraite et changeante vient glisser sur les surfaces qui constituent la cour et donne durant un instant précis la clé de la signification, reconstituant au sol le mot 'OMBRE'... Les éléments sont issus d'un plan décomposé en carrés réguliers répartis sur quatre strates. L'image d'origine devient seulement lisible par la projection qui la reconstitue en totalité une fois par jour. Une surface vierge marquée au sol vient recevoir cette image."
L’ombre créée par la lumière du soleil devient le sujet de cette œuvre. Elle vient marquer le sol et créée un graphisme maitrisé. De la même façon qu’un cadran solaire, l’ombre évolue dans le temps et elle nous indique un moment précis.
« Ombre et Lumière » par Emily Queney, architecte à Paris (France) et Markus SCHORK, architecte à Hambourg (Allemagne) |
Les plasticiens britanniques Tim Noble et Sue Webster trouvent eux aussi leur inspiration dans l’ombre. Ils créés des sculptures de détritus semblant aléatoires, afin de produire des ombres chinoises sur un mur. Grâce à un faisceau de lumière, le tas informe de déchets devient une image figurative, des silhouettes humaines.
Tim Noble et Sue Webster |
Dans cette œuvre, où l’ombre est de nouveau le sujet, apparaît la force et le mystère de l’ombre. Si elle doit être savamment calculée lorsqu’elle vient de la lumière du soleil, elle peut être complètement maitrisée grâce à la lumière artificielle. La fonction de l’ombre est alors d’indiquer, de représenter quelque chose.
Alice Rose 4ème année
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